Musique : Osée Elektra dévoile « KASIMA » ou « là où tout a commencé ! »

Dans l’obscurité feutrée de la soirée du 4 avril, un éclat de lumière a jailli sur la scène musicale. Osée Elektra, artiste chanteur, slameur et rappeur inclassable pour ses textes percutants et son énergie débordante, a dévoilé « Kasima », un freestyle empreint d’émotion et d’histoires personnelles, publié hier soir sur YouTube. Mais derrière la puissance des mots et la finesse des notes se cache une histoire, celle d’un espace, d’un parcours, et d’une quête d’essence.
« Kasima » n’est pas qu’un mot, c’est un lieu. Une scène miniature nichée dans le quartier d’enfance d’Osée, où, avec ses amis, il organisait des concerts improvisés. À l’époque, l’entrée coûtait à peine 100 FC, ou était offerte avec générosité. Mais ce petit espace recèle une immense richesse pour le « soldat » qu’est devenu Osée : il était le terreau où grandissait l’amour d’Elektra pour la scène. Aujourd’hui encore, cet amour l’habite, infatigable. « Pour faire un come back, faudra que je sois parti, pourtant je ne suis jamais parti » nous confie-t-il, rappelant que son art reste enraciné là d’où il vient.
Le freestyle, quant à lui, est une conversation intime, une réflexion sur le parcours du musicien et les embûches qui jalonnent la route. « Nous avons mis les mots sur le parcours et remercié ces ratés qui nous font grandir » explique-t-il. Le thème s’est invité, naturel et implacable, comme un visiteur familier.
« Kasima »c’est aussi un remerciement – un regard tourné vers le rétroviseur pour célébrer les débuts modestes mais vibrants d’une carrière qui n’a cessé de s’élever. Osée en fait un acte de gratitude, un moment pour s’interroger sur l’avenir, tout en puisant dans l’essence originelle de son art. « Revenir à Kasima, c’est se ressourcer », semble-t-il murmurer à travers chaque mot et chaque note.
« Kasima » est plus qu’un freestyle : c’est une ode, un pèlerinage artistique et spirituel. Osée Elektra y partage son essence avec sincérité et profondeur, ramenant l’auditeur là où tout a commencé. Et si ce retour aux sources n’était que le prélude à une envolée encore plus majestueuse ?